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16 juillet 2020
La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a effectué son grand oral devant les 164 membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) mercredi 15 juillet à Genève. Entrée par surprise dans la course pour le poste de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, l’ancienne ministre nigériane met en avant son profil à la fois politique et financier pour réformer une institution en pleine crise. Jusqu’au 17 juillet, les huit prétendants – dont trois Africains – au poste de directeur général du gendarme du commerce international défilent devant les pays membres pour défendre leur candidature. L’un d’entre eux succédera au Brésilien Roberto Azevêdo, qui a démissionné « pour raisons familiales », un an avant la fin prévue de son mandat, et quittera son poste le 30 août.
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3 juillet 2020
L’artiste-musicien burkinabè, Sana Bob, plaide dans cette interview, pour l’avènement d’une diplomatie culturelle au pays des Hommes intègres, et revient également sur l’impact de la COVID-19 sur le secteur de la culture, et le 1 milliard 25 millions F CFA du chef de l’Etat.
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10 juin 2020
lors qu’on promet des jours difficiles au monde agricole africain, le président du Roppa* Ibrahima Coulibaly est persuadé que la crise du Covid-19 est une fenêtre d’opportunité.
Propos recueillis par Agnès Faivre
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17 mai 2020
En tant que porte-parole du secteur privé, nous interagissons avec le gouvernement et tous les acteurs pour trouver des réponses aux préoccupations du secteur privé. Nous sommes un établissement public et nous avons le devoir d’accompagner les efforts de l’Etat pour promouvoir le développement économique de notre pays. Notre dernière grande action en termes de plaidoyer et d’animation économique en date, est relative à la gestion de la pandémie du Covid-19. De concert avec les autres structures d’appui au secteur privé et le ministère du Commerce, nous avons produit deux rapports d’étude : l’un sur l’impact du coronavirus sur les activités du secteur privé et l’autre sur les mesures de mitigation et d’accompagnement des entreprises. Ces deux rapports ont été officiellement transmis au gouvernement qui en a fait un bon accueil. Du reste, les mesures annoncées par le Chef de l’Etat à l’occasion de son discours à la Nation, le 2 avril dernier, ont pris en compte bon nombre de nos recommandations. C’est dire que nous jouons un rôle tampon pour la prospérité du secteur privé.
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26 juin 2019
Le directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) est en tournée d’explication du projet « Renforcement de la filière musique et ses nouveaux modèles économiques au Burkina-Faso et dans certains pays de l’UEMOA ». Un projet présenté à Genève par le BBDA et qui sera financé par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Dans cet entretien, Monsieur Bara souligne l’importance dudit projet pour la musique burkinabè et ses acteurs.
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28 avril 2019
" Les entreprises qui ont le potentiel d’être des champions nationaux et régionaux doivent faire l’objet d’un accompagnement spécifique de la part des Etats car elles jouent un rôle fondamental dans la transformation économique et la création de prospérité pour leurs pays. A l’instar de ce qui a été fait par les économies émergentes (Malaisie, Maroc,…), il s’agit de soutenir le développement de ces entreprises à travers, notamment, une politique ambitieuse .....de contenu local, la mise en œuvre d’un dispositif fiscal approprié, l’accompagnement pour l’accès au marché national et régional (préférence régionale), notamment dans le cas des marchés publics, le renforcement des capacités, l’accès à la technologie et l’accompagnement pour l’obtention des financements nécessaires à leur croissance par la mise en place de fonds de garantie, de lignes de crédit dédiées, de fonds souverains."
Entretien croisé avec Babacar Ngom, président du Club des Investisseurs du Sénégal (CIS) et Jean-Marie Ackah, président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI)
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28 février 2019
Le président Sankara était révolutionnaire, nationaliste et panafricaniste, mais fervent croyant en l’intégration économique régionale et africaine comme solution au développement économique et social de l’Afrique. Pour lui, l’intégration économique était un passage obligé si l’Afrique veut devenir une vraie puissance mondiale. Au regard de ce qui précède, j’en déduis que c’est la raison pour laquelle il ne s’est pas attaqué aux initiatives réussies d’intégration économique et monétaire telles que l’UMOA et la BCEAO.
Le bruit a effectivement couru que le Burkina allait battre monnaie. Cette affirmation a été confortée par les nombreux changements opérés en 1984 au premier anniversaire de la révolution : le nom du pays, le drapeau, l’hymne national, les noms des principaux cours d’eau du pays, les noms des circonscriptions administratives, la configuration des galons militaires, etc. Dans cette lancée, tout le monde s’est dit qu’il n’oublierait pas la monnaie, le signe de souveraineté le plus manifeste. Le président Thomas Sankara savait qu’il était attendu sur ce point. Je l’entends encore, comme si c’était hier, me dire : « Nous n’allons pas prendre la décision de quitter le CFA au profit d’une monnaie nationale. Nos partenaires dans le CFA seraient tellement contents de nous voir agir exactement comme ils l’ont programmé. Mais ils pourraient nous chasser de deux manières : en pleine réunion, ils s’organisent pour quitter la salle en nous laissant seuls. Dans ce cas, nous devons prendre acte et nous organiser pour assumer la situation ; ou par la méthode moins diplomatique et plus directe, en nous convoquant pour nous signifier que nos méthodes révolutionnaires sont incompatibles avec la gestion du franc CFA. Dans ces deux situations, le résultat est le même : nous sommes chassés de l’Union. En cas de réalisation d’une telle hypothèse, il convient de se préparer pour continuer d’exister et de vivre. ».
Alors, l’Union révolutionnaire de banque (UREBA) a vu le jour. Cette banque, dont l’objectif apparent était de financer les collectivités publiques locales, devait préfigurer la Banque nationale du Burkina Faso, notre institut d’émission, au cas où nous aurions été jugés indésirables par nos partenaires dans le CFA.
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24 janvier 2019
L’activité postale est très vaste. D’un côté, il y a les activités financières, l’épargne, les comptes courants, les chèques et les transferts d’argent. De l’autre, vous avez les activités traditionnelles de la Poste, c’est-à-dire le courrier. Dans ce volet, vous avez l’activité liée aux lettres. C’est cette activité qui est essentiellement en baisse. Ce qui est intéressant est qu’à la place des lettres, il y a le business en ligne qui est en train de se développer. Donc, nous sommes en train de travailler pour accueillir avec le plus grand confort, cette évolution et permettre que les pays et les opérateurs économiques soient rapprochés. Les hommes d’affaires importent, ils exportent et nous sommes là pour créer l’acheminement, le transport et la distribution des colis.
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10 décembre 2018
La formulation en cours du programme « one district, one factory » (une région, une usine) ambitionne de développer des parcs industriels dans les régions en fonction de l’abondance des matières premières de la zone. En somme, la démarche consiste à traiter les questions urgentes (entreprises en difficulté ou à relancer) et accompagner les nouveaux projets industriels des acteurs du secteur privé. Le plan va en outre permettre la mise en œuvre des réformes institutionnelles et réglementaires pour faciliter l’approvisionnement en matières premières des unités de transformation, la commercialisation et la consommation des produits manufacturés nationaux, entre autres.
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20 novembre 2018
Du 8 au 11 novembre 2018, se tient à Bobo-Dioulasso le salon des Banques et PME-PMI de l’Uemoa. Une rencontre qui se tient au moment où les petites et moyennes entreprises sont à la recherche de mécanisme de financement à des taux avantageux. Quels sont les opportunités de financement des PME-PMI ? Le taux de crédit au Burkina Faso est-il plus bas ou plus élevé dans l’Union ? Martial GOEH-AKUE, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF), Directeur Général de Orabank Burkina Faso, répond à ces questions dans cette interview avec L’Economiste du Faso.